Thé Troc

par P.C
52 rue Jean-Pierre Timbaud , Paris-75011, FR
Heures d'ouverture : 10: - 20:
Première visite : 2014-02-06
Age moyen des clients : 36 ans
Prix du café : 2 euros
Score global : 3.84 / 5

Emplacement :

Ambiance :

Evenements bizarres :

Social :

Toilettes :

Produits :


Nous passons une après-midi culturelle à Paris avec G. D'abord aux Métallos qui ne veut pas ouvrir son bar pour nous (pourquoi ? en Allemagne il y aurait toujours moyen de boire un verre dans ce genre de lieu :-( dommage qu'un lieu pourtant sympa n'essaye pas de créer un peu de passage). Mais tant mieux, car en redescendant la rue JP Timbaud, sur une vitrine qui fait plutôt penser à un squat, je vois les mots 'salon de thé', ce qui est pour le moins surprenant. Sans hésitation, nous entrons.

Nous sommes chez Thé Troc, 50% magasin de BD, 50% salon de thé, 30% disquaire (le lieu semble rempli à 130%). Il n'y a pas d'autres clients que nous et nous pouvons discuter sans stress, en ayant l'impression d'être chez nous, parmi un décor éclectique. Il y a du café, mais nous ne le goûtons pas, submergé par le choix de café. Les thés sont excellents, on va supposer que le café aussi. Attention : ça a l'air fermé à midi!

Thé Troc, c'est un peu le 'Mariage Frères' anarchiste. En plus du thé, les manifestants professionnels pourrons s'équiper de divers drapeaux, de la Palestine au Mexique. Le propriétaire est discret, mais n'hésite pas à discuter un peu au moment où nous payons et achetons du thé à emporter. Légèrement cher, mais il faut bien aider les anarchistes/terroristes/artistes et surtout une personne qui a décidé d'ouvrir un lieu qui combine toutes ses passions. Chapeau!

Nous continuons cette journée mémorable en croisant Laetitia Casta (qu'on ne reconnaît pas), puis direction galerie Polka (belle cour intérieure mais pourquoi on ne l'utilise pas ?) et abusons de la Goudale à l'Embuscade près du métro Oberkampf. Et encore nous n'avons pas essayé le mini restaurant italien pourtant si tentant entre Oberkampf et Richard Lenoir. Un magnifique après-midi à Paris, comme on n'en fait plus, mélange de découvertes et de discussions enflammées.

Le lendemain, mal de tête. Sans regret.