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Après avoir attendu 30 minutes dans le froid à Saint-Paul, le nom "Ebouillanté" semblait d'un bon présage comme remède contre le gel. Il paraît que dans les beaux-jours leur terrasse est envahie de clients. C'était plutôt l'inverse cette fois-ci et l'intérieur du restaurant était vide, avec au premier étage juste 3 personnes qui parlaient anglais. On passe devant les gâteaux appétissants avant de monter à l'étage.
L'heure de la commande vient et la serveuse vous jette le menu sous les yeux. Tout d'un coup les gâteaux perdent de leur attrait (7euros), mais le choix de cafés et de thés reste tentant. On s'en tiendra à un café éthiopien et un petit gâteau au citron partagé à deux. On écoute les voisins norvégiens parler anglais, puis la serveuse revient, renverse un peu le café, s'excuse vaguement et reste toujours aussi bourrue. Pendant qu'on discute, on admire l'exposition de tableaux kitsch (le café organise chaque année un concours pour peintres, les oeuvres sont affichés dans le restaurant).
On déguste le gâteau au citron en songeant à son prix et le café est dans la moyenne, rien d'éthiopien tout de même.
L'occasion quelques minutes plus tard d'aller aux toilettes, incoryablement propres pour Paris, à croire que les propriétaires y font leur comptabilité, puisque dans les placards ouverts on s'amuse à voir de grands classeurs marqués "2003" etc. A moins que ce ne soient les oeuvres rejetés du concours de l'année précédente.
L'heure de payer vient, on se prend encore un regard de travers, mais bon que serait Paris sans les serveurs vexés ?.
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