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De ce côté de la baie du Chesapeake, on se sent au bout de la terre ferme. La terre est coupée en deux par une grande route, croisée perpendiculairement par des routes secondaires rappelant ainsi des côtes humaines, qui toutes se terminent sur la côte (maritime). Lentement la terre autour de la route se rétrécit, jusqu'au moment où la route devient l'impressionnant pont qui traverse la Baie.
Cape Charles se trouve au bout d'une des routes perpendiculaires et le Coffee House, au bout de cette route. Si vous passez quelques jours à Cape Charles et
que vous ne restez pas terré à jouer au mahjong, vous risquez de passer par le Cape Charles Coffee House : il n'y a pas trop de concurrence.
Le local est magnifique, ne faisant pas du tout penser à un café (il s'agit en fait d'un immeuble de banque de 1910). Des journaux locaux sont à disposition, pour connaître les grandes nouvelles de la Baie. Le café OK, les gâteaux paraissent bons mais ne le sont pas. Ils ne sont excusables que par le manque d'offre alternative et la gentillesse du personnel. Cependant quand ils nous demandent si c'est le meilleur gâteau qu'on aie jamais mangé, on ne peut s'empêcher de rester honnête d'un 'non'
aussi sec que leurs desserts.
Pour trouver d'autres activités urbaines, ça ne sert à rien de s'éloigner beaucoup du café: toutes les attractions de la ville (tour en kayak, bazar qui vend tout dont des coconuts pour vélo, bar karaoke...) se trouvent dans cette rue (sauf le bureau de poste, magnifique). Pour des activités plus sauvages, la nature est toute proche, avec ses cadavres de serpent en état de décomposition, ses oiseaux qui font peur et les crabes géants qui échouent sur la plage. Beurk!
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